Das Feld der Geschichte

Das 15. Historikertreffen in Blois stellt eine Besonderheit französischer Geschichtskultur dar, die in Deutschland weitgehend unbekannt ist. Die Teilnahme am Integrierten Studiengang Geschichte der Universitäten Bochum und Tours ermöglicht uns, eine doppelte Perspektive einzunehmen: Erstens kommentieren wir die Beiträge im Rahmen der UE découverte. Zweitens erhalten wir einen neuen Zugang zur französischen Historiographie, um diese mit der deutschen Geschichtswissenschaft zu vergleichen.

mercredi 14 novembre 2012

La réécriture de l’histoire par l’idéologie nazie



En 1940, la France est composite puisque l’Alsace-Moselle est revenu à l’Allemagne d’Hitler ; elle est occupé au nord et jusqu’à Biarritz. Au sud on a la France libre.  On essaie de recomposer les peuples d’Europe avec des notions de supériorité de la race par l’archéologie et la préhistoire. Donc, les nazis réécrivent l’histoire en partant chercher les origines de la race aryenne. En Alsace-Moselle, les nazis convinrent les habitants qu’ils sont allemands. Les historiens et les archéologues font des travaux qui poussent jusqu’au Périgord, où on a des présences germaniques.

     L’aryanisation passe dès 1933 par la création des sciences raciales en Allemagne. En France, il faut attendre le début des années 1990 où on a des savants et des amateurs au Collège de France par exemple mais ils devaient être professionnalisés. Mais personne ne collabore à l’aryanisation. On a des paysans fouilleurs qui ne travaillent pas pour les nazis. G. Kosina crée un concept sur le style des signes d’appartenance à un peuple. Donc cela passe par la création d’une science de combat pour reconquérir les territoires.
      Les archéologues s’intéressent à la science « raciale » aryenne. Mais c’est l’Etat qui s’en occupe (donc une archéologique vivante l’idée est de les diffuser dans la presse). 86% des archéologues sont membres de la NSDAP, fermé entre 1933 et 1937 pour développement des formations idéologiques. En vérité le NSDAP est un parti d’élite (10% de l’Allemagne). Toutes ces personnes sont formées de manière idéologique. On découvre des possibilités inimaginables de carrière dans ce domaine, on crée des postes dans les universités. Le budget des universités a été multiplié par 10 en Rhénanie. L’idée était de frapper les imaginations au peuple. Dès 1989, les allemands commencent à aborder la question. Les travaux nazis sont masqués par les archéologues dans les années 1980. La documentation archéologique du IIIème Reich est orienté sur des thèmes particuliers. Le problème c’est qu’on ne connait pas la source de ces documents.
      Il y a eu un long travail sur l’invention du passé. Par exemple, les princes celtes étaient des chefs de guerre avec une organisation du pouvoir et une formation militaire. Or c’était faux. Il n’y a pas de peuple renaissant. La civilisation se fait en 2 générations. Les expositions touchent aux origines antiques des peuples et il est lié à l’idée de l’Etat-nation. Ce qui est le cas entre la Grèce et l’Ancienne République Yougoslave de Macédoine où sont effectués des tests ADN sur les origines de la Macédoine.

C’est un héritage des peuples sur les nations modernes, un outil de reconfiguration du peuplement, d’information géopolitique puisque les recherches se sont faites jusqu’au Tibet pour chercher l’origine de la « race » aryenne. Chez les nazis, l’archéologie est la science de la légitimation de la soit disant « race supérieure ».

A noter : conférence présenté par Laurent Olivier, conservateur au musée d’Archéologie nationale à Saint-Germain en Laye et qui présente son nouvel ouvrage intitulé Nos ancêtres les Germains. Les archéologues au service du nazisme aux éditions Tallandier.

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